mercredi 29 janvier 2014

La différence? Mais quelle différence?

Me voici me voilà, entre une publication Facebook, les corrections du livre et mes approbations des modifications qu'il reste à faire au livre et notre deadline de trois semaines!!!!

Bref, je cours, vraiment...

Mais je ne veux pas que le parcours de tommy soit négligé par ce gros projet que j'essaie de démarrer même si évidemment, je le vois par la baisse du nombre de messages. Toutefois, il y a aussi la réalité que la vie avec des enfants différents n'est pas toujours palpitante ou pleine de rebondissement! Il faut bien parfois qu'il y ait un peu de paix à travers tout ça!

En fait, c'est un peu le sujet d'aujourd'hui. Peut-être que j'en ai déjà parlé et peut-être pas, j'en perds des bouts ces temps-ci!

Lorsqu'une journée, nous constatons la différence de notre enfant, elle nous fesse, pas à peu près. Elle nous dérange, elle envahit nos vies, on jalouse ceux qui ont des enfants qui se développent comme les autres, on déteste ceux qui semblent se plaindre "pour rien" selon notre regard qui n'est plus vraiment objectif mais teinté de notre deuil de l'enfant "rêvé". C'est comme ça et ce sentiment peut nous suivre longtemps, car notre enfant ne rattrape jamais totalement les autres, sa différence, même si l'écart se replace avec le temps, est toujours présente et fait partie de nos vies à temps plein.

Pourtant, il vient un temps où la différence n'est plus. En fait, à la maison, dans notre quotidien, il n'y en a pas de différence.

Chez nous la différence n'existe plus. Si je l'ai vécu à fond au début, dans les deuils, dans les inquiétudes, dans les questionnements et surtout la recherche de réponses et d'aide, aujourd'hui, ce que je vis est normal.

Mes enfants ne sont pas différents à mes yeux, que ce soit Tommy qui ne parle pas vraiment, ou le petit dernier dont le langage tarde à bien se former, des difficultés d'attention à rendre fou de la minie ou l'impulsivité et l'anxiété de la grande. Est-ce différent? C'est plutôt notre normalité, et plusieurs parents, après quelques années, en viennent à ce constat.

Chez nous, c'est vraiment officiel. Je ne jalouse plus vraiment les autres, la tolérance est revenue, et mes enfants sont seulement eux. Pas différents, pas anormaux... juste normaux dans ce qu'ils sont. Parce que je suis qui moi pour juger de la normalité ou l'anormalité.

Le petit dernier a des difficultés de langage, mais si c'est une "différence" notable comparé aux autres enfants, dans la réalité, dans son développement à lui, c'est tout à fait normal. C'est ainsi que depuis quelque temps, après avoir vécu des déceptions, du stress, j'ai juste appris à accepter que leur différence est leur normalité à eux, que leur développement est normal dans leur différence. Alors ils progressent, un petit pas à la fois, à leur rythme bien à eux.

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