samedi 31 janvier 2009

Plus le temps passe...

plus on s'inquiète...
Le commentaire du médecin concernant une possibilité de TDAH chez ma fille était quelque chose d'important. Il est tout de même évident que ça nous a soulevé un doute sérieux et que c'est une source d'angoisse pour moi.

Je m'occupe de mes enfants à temps plein. Je vois ma fille arriver à ses 4 ans avec beaucoup de difficulté et l'ombre d'un nuage au-dessus d'elle. Mais on m'a seulement soulevé un doute... et on m'a laissé comme ça.

Lorsqu'au mois d'août nous avons rencontrer le pédiatre pour débuter les démarches pour son frère, j'ai tenté d'aborder le sujet avec celui-ci concernant ma grande et l'hypothèse TDAH. Le pédiatre m'a répondu : "Une chose à la fois madame, occupez-vous de votre garçon, et elle est trop jeune pour ça, ne commencez pas à en parler et l'étiquetter." Sa réponse était sage, je n'ai rien à redire de ça... mais il ne connaissait pas l'histoire au complet. Il ne savait pas à quel point c'était problématique chez nous. Que notre fille ne fonctionne pas bien en dehors de la maison, en groupe, crises d'angoisses.

Le doute en moi est bien entendu resté. J'ai continuer à culpabilisé sur certains de ses comportements. Le soulagement avait fait place à la culpabilité. Et SI le docteur c'était trompé ? Et SI finalement c'était de ma faute, que c'était une question d'éducation.

En novembre ce fut les évaluations au centre de pédopsychiatrie pour Tommy. Lors des évaluations, nous avons une rencontre avec la psychologue pour un questionnaire sur son développement. Toutefois, au début du questionnaire, on me demande comment vont les autres enfants, et là j'explique. J'explique en une vingtaine de minute l'histoire du docteur et son hypothèse, un petit résumé de ses difficultés et mon inquiétude face à tout ça. La psychologue m'écoute gentiment, et me fait part de ses recommandations. Elle me recommande de demander à l'éducatrice du CLSC qui s'occupe de notre dossier, si elle peut venir à la maison faire un peu d'observations pour aider à situer le problème chez ma fille.

Suite à ce rendez-vous j'appelle l'éducatrice et je lui explique ma situation, mes inquiétudes. Elle accepte d'ouvrir un dossier pour ma grande.

Entre temps nous avons le rendez-vous pour le diagnostic de Tommy. Nous en reparlons donc avec le pédopsychiatre et il répond : "Il ne faut pas précipiter les choses et lui mettre une étiquette TDAH avant de voir ce qui se passe. Commencez par le CLSC et c'est sûr qu'on doit trouver ce qui se passe avec elle." Je lui fais part que ces démarches sont déjà enclenchées et que l'éducatrice du CLSC fera sa première journée d'observation un peu plus d'une semaine plus tard.

Sans le savoir, c'était le début des démarches qui prendront une tournure plus ou moins attendu pour ma grande.

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